Nous remercions notre partenaire FIDAL et plus particulièrement Thomas Rosier (avocat à la cour) pour son intervention à notre événement au Coolworking de Bordeaux. Pour les absents, nous revenons sur les cinq points clés de sa présentation.
I-Connaître et distinguer les ≠ formes de financement existants
A)≠ formes de financement
- Dons/subventions (régionales, européennes via des pépinières d’entreprises comme Bordeaux Unitech à Pessac) Bien regarder les conditions pour y rentrer. Via le business angel (jeune entrepreneur qui a réussi) et donne aussi des conseils mais attention à la gestion relationnelle avec les associés.
- Dette (bancaires ou non), crowdlending, crowdfunding (fonds d’investissements qui font de la défiscalisation de l’ISF)
- Ouverture de capital (equity)
- Instruments financiers complexes
B)Comment choisir le financement le plus adapté ?
Dépend :
- Des montants des besoins financiers : sur entre 100 000 et 500 000 : choisir la love money ou le crowdfunding mais les personnes deviennent associées de l’E (ont le droit de bilan, de vote). Si une entreprise avec peu de fonds, mieux vaut créer une holding qui rassemblent tous les investisseurs pour n’avoir qu’un interlocuteur.
- De la solidité et ambition du business plan (s’aider d’Accede)
- De la valorisation du projet
- Des contraintes liées au mode de financement envisagé (frais de mise en place, délais, intervention de tiers…)
II-Connaître le vocabulaire, les outils et les attentes des financeurs
Les principaux instruments financiers
- Actions ordinaires (montant < 500 000€)
- Actions de préférences (autour de 500 000€) ; attention il y a des droits plus forts pour ces personnes là surtout au moment de la revente de notre société
- Obligations (simples, convertibles…)
- Dette (bancaire ou non)
- Bons de Souscription d’Actions (BSA)
- Pacte d’actionnaires (un investisseur prend des actions dans une entreprise non-cotée (drag along: le jour où le porteur de projet vend, l’investisseur vend aussi)
III-Bien se préparer (marketing, juridiquement…)
A)Choisir une forme sociale adaptée (SAS et non la SARL)
B)Clarifier les relations actionnaires fondateurs
IV-Savoir valoriser correctement la société
Ne pas forcément demander de l’argent aux banques mais à des investisseurs car plus susceptibles de donner des fonds de notre projet.
Une valorisation : ni trop basse, ni trop haute !
Penser à organiser et faire un planning mensuel
V-Gérer le tempo
Une levée de fonds est un exercice chronophage.
Maîtriser les délais légaux.
Trouver le bon moment pour lever les fonds : stratégie de business plan, équipe, mise en place de tous les financements
NB : Taux de sélectivité des investisseurs : 1 à 3% : et après long à négocier donc mieux vaut être préparer !
Je trouve ton blog très intéressant, tu donnes d’excellents conseils